01 novembre 2007

L'équipement du bonhomme de Jirisan


La chemise (8500 won = 6,40 €) et le short (10000 won = 7,50 €) dénichés dans la galerie marchande souterraine de Nampo-Dong à Busan... à ras du chantier de la Tour Lotte (cent étages prévus : K63, va te rhabiller ! mais déjà loin en-dessous de Dubaï et Singapour).

Le T-shirt, cadeau de Yuna (eh ! oui ! ladies first ! Yuna tu es la première nommée dans ce blog - mais Samuel est bien là aussi, il a ici le rôle d'administrateur pour pallier ma définitive novicité dans l'utilisation de cet outil merveilleux - Benoît arrive, le voilà nommé !).
T-shirt officiel des millions de supporters des Reds à l'été 2002. Qui n'a pas vu la marée rouge sur Taepyongno - quand les Reds ont cru un temps accéder au podium - a tout à découvrir de la Corée. Yuna me l'avait envoyé par la poste... A l'automne, elle débarquait à Londres... elle y est toujours.
On en trouve encore sur le marché de NamDaeMun à 2500 won.

Les chaussures de randonnée choisies à Dijon spécialement pour les frotter au granit de Jirisan, mais démarrées dans les bois de Villeberny.
Il y aura certainement ici des billets relatifs à la forêt.

Les chaussettes "La Double" viennent de la boutique d'équipements de montagne du Mollard à Albiez-le-Vieux.
C'est là-haut que Yuna avait appris à dire "Bonne Année"... après "Bonzour".

La montre, "Titanium" d'une grande marque suisse. L'envie m'en est venue lors d'une virée à Genève à l'initiative de Yuna et de sa soeur Yukyoung. J'ai pensé que pour affronter les décalages horaires et la variabilité de la longueur du jour selon les saisons, les latitudes, voire les altitudes, un outil de qualité pour mesurer le temps était indispensable.

Les lunettes, filtrage UV et verres progressifs (âge oblige !) ; j'en aurais trouvé à meilleur marché chez n'importe quel opticien de Busan ! Mais non remboursées là-bas !

Et, caché dans la poche, l'Opinel N°12. Il vient d'Albiez, évidemment.
En juillet 2001, il passait les contrôles de sécurité à Roissy et à Francfort sans problème. Au retour fin août, soit deux semaines avant le fatidique 11 Septembre, le service de sécurité d'Incheon le faisait voyager en compagnie de l'équipage... qui me l'a restitué à Roissy. Depuis, il ne voyage plus qu'en soute. Le problème c'est avec l'Eurostar ; il ne passerait pas.
Mais la Corée n'a pas encore installé de portiques de sécurité à l'entrée de ses Parcs Nationaux. J'avais donc de quoi éplucher ma pomme ! Mûres ou vertes, comme leurs énormes poires vendues à l'unité dans leur cocon individuel, servies épluchées et détaillées, les Coréens adorent !

Pourquoi donc toutes ces digressions ?

Lecteur agacé, pardonne-moi ! C'est pour commencer à dire ce qui pourrait être le fil rouge de ces narrations : une sorte de vérité que la Corée m'enseigne un peu plus tous les jours, mais qu'on trouvait déjà sous la plume scolastique dans cette formule arrangée à notre goût de séminaristes :

"Tota in toto... et quodam modo reciprociter !"


Patient lecteur, pour ton repos mérité, je t'offre ce Bouddha, un de mes préférés.


Dasolsa, 20 septembre 2007.