02 juillet 2011

Les Dokdo Racers

Ils sont six.
Etudiants coréens de 20 à 25 ans.
Partis de Séoul le 25 février 2011, pour les Amériques, puis l'Europe, et retour prévu chez eux le 27 août par l'Asie Centrale et la Chine.
Leur but : faire connaître Dokdo comme une perle coréenne en "Mer de l'Est"...
... mais encore :
"We hope to share our ideas toward Dokdo and world peace with people all over the world. Just by speaking of peace and harmony, a whole new history could be written".



Ils se sont arrêtés quelques jours à Dijon, sur un programme concerté avec Sun-Ju et Alice.
Leur moyen d'accrocher le public c'est le "Samulnori", classique de tous les festivals populaires en Corée.
Mais c'est surtout leur extême attention à leur hôtes qui leur ouvre les portes et les conduit à leurs tables.

A la fin du dîner,
KIM Ji-Ye s'est discrètement écartée,
elle a revêtu son Hanbok de concert,
j'ai installé un tapis,
elle m'a offert un récital,
une heure au Gayageum.
Outre les airs traditionnels coréens construits sur des arpèges qui surprennent l'oreille occidentale, je lui ai demandé si elle pouvait jouer au Gayageum une chanson de chez nous. Elle a aussitôt interprété "Non, rien de rien" d'Edith Piaf. Avec une justesse des tons qui m'a impressionné, quand on voit comment est fabriquée la hauteur des sons sur son instrument. Bravo !
Merci.
Je pensais à Song-Ja.